Annonce des lauréat-.es de la quatrième édition annuelle des Prix Voix Autochtones

Le 21 juin 2021 : La liste des lauréat·es de la quatrième édition annuelle des Prix Voix Autochtones (IVAs) a été annoncée aujourd’hui, à l’occasion de la Journée des peuples autochtones, lors d’une célébration en ligne. Les prix d’une valeur de 39 000 $ canadiens, attribués dans neuf catégories, soulignent le travail exceptionnel d’écrivain·es autochtones émergent·es en anglais, en français et en langues autochtones.


Le ou la gagnant·e de 5 000 $ pour les textes en prose publiés en anglais (fiction) :
Nathan Adler (Ojibwe/Jewish, Lac Des Milles Lacs First Nation), Ghost Lake (Kegedonce Press)

“We love these stories! Interconnected horror stories based on traditional Anishinaabeg stories and all set on an eerie reserve aptly named Ghost Lake? Yes please. Every story surprises. An absolute page-turner, deeply engaging horror stories that leave you breathless. The sheer breadth and range of what Adler has accomplished here is impressive.” (Citation du jury)

Les nominé·es dans cette catégorie incluaient :

  • Jenn Ashton (Squamish), People Like Frank (Tidewater Press);
  • Michelle Good (Cree — Red Pheasant Cree Nation), Five Little Indians (Harper Perennial);
  • Michael Hutchinson (Cree/Metis, Misipawistik Cree Nation), The Case of the Missing Auntie (Second Story Press);
  • Katłįà (Catherine) Lafferty (Yellowknives Dene First Nation, Somba K’e Northwest Territories), Land-Water-Sky / Ndè-Tı-Yat’a (Fernwood Publishing).

Le ou la gagnant·e de 5 000 $ pour les textes en prose publiés en anglais (œuvres créatrices non-romanesque et récits de vie) :
Bevann Fox (Pasqua First Nation), Genocidal Love: A Life After Residential School (University of Regina Press)

“Bevann Fox writes herself through trauma while articulating just how far-reaching the damage of childhood abuse can be. Writing out the pain on scraps of paper helped Myrtle, the central character of this fictionalized autobiography, to cope and to remember, and now Fox’s writing will help others understand the power of early trauma to lure people into what can only be labelled “genocidal love”. And it will also give them hope that they can come through” (citation du jury).

Les nominé·es dans cette catégorie incluaient :

  • Karen Pheasant-Neganigwane (Anishinaabe), Powwow: A Celebration through Song and Dance (Orca Book Publishers);
  • Michelle Porter (Métis), Approaching Fire (Breakwater Books). 

Le ou la gagnant·e de 2 000 $ pour les textes en prose inédits en anglais :
Amanda Peters (Mi’kmaq/L’nu, Glooscap First Nation), “Waiting for the Long Night Moon”

Les nominé·es dans cette catégorie incluaient :

  • Deanna Marie Jacobson (Iñuvialuit), “Hockey and Hot Chocolate”
  • Troy Sebastian (Ktunaxa), “The Mission”

Le ou la gagnant·e de 5 000 $ pour la poésie publiée en anglais :
jaye simpson (Oji-Cree Saulteaux, Sapotaweyak Cree Nation), It Was Never Going to Be Okay (Nightwood Editions)

It Was Never Going to Be Okay is an astonishing debut collection of poetry. jaye simpson’s work is a deeply heartfelt and powerful love letter to NDN kids in care, trans youth, Indigiqueer kin, and many many more. It Was Never Going to Be Okay is an important book that will continue to resonate for years to come” (citation du jury).

Les nominé·es dans cette catégorie incluaient :

  • Dr Norma Dunning (Padlei Inuit/Nunavut), Eskimo Pie: A Poetics of Inuit Identity (Bookland Press);
  • shalan joudry (Mi’kmaw/L’nu), Waking Ground (Gaspereau Press);
  • Tyler Pennock (Cree and Métis), Bones (Brick Books).

Le ou la gagnant·e de 2 000 $ pour la poésie inédite en anglais :
Samantha Martin-Bird (Peguis First Nation), “the indian (adultery) act & other poems”

“We enjoyed the humour and sharp language in these poems, along with the rumbling rant elements. Skillful blending and celebration of Cree, Ojibwe, English, and of politics, love, resentment. The writing is concise and clear and the voice is strong, with a specific point of view: we’d be happy to read the opinionated works of this poet on any conceivable topic” (citation du jury).

Les nominé·es dans cette catégorie incluaient :

  • Brandi Bird (Peguis First Nation), “Ode to Diabetes”;
  • Erica Violet Lee (Saskatoon and Thunderchild First Nation), “A Manifesto for the Morning and Forever After”;
  • Shaya MacDonald (Mi’kmaq/L’nu, Benoit First Nation), “She Said to Me”.

Le ou la gagnant·e de 5 000 $ pour les textes en prose publiés en français :
Émilie Monnet (Anishinaabe), Okinum (Éditions Les Herbes Rouges)

“Le rêve et la référence à la nature protectrice et reconstructrice sont des moyens de guérison et de réappropriation de soi qu’Émilie Monnet met ici en scène de façon douce et parlante” (citation du jury).

Les nominé·es dans cette catégorie incluaient :

 

  • Jocelyn Sioui (Wendat), Mononk Jules (Éditions Hannenorak)

Le ou la gagnant·e de 5 000 $ pour la poésie publiée en français : 
Shayne Michael (Wolastoqiyik, Madawaska Maliseet First Nation), Fif et sauvage (Éditions Perce-Neige)

“Dans ce premier recueil fort, Shayne Michael entre en littérature en retournant l’insulte à l’expéditeur. Dans Fif et Sauvage, le poète emprunte tour à tour la posture et la voix du fils, celle de la mère, et ensuite celle de l’amant, afin de rejouer sa naissance, afin d’habiter ce corps, et afin surtout d’affirmer, à l’aide même de ce corps insulté, la souveraineté de ce corps, la sûreté de son désir.” (citation des jurés)

Les nominé·es dans cette catégorie incluaient :

 

  • Félix Perkins (Huron-Wendat), Boiteur des bois (Éditions Perce-Neige).

Le ou la gagnant·e de 5 000 $ pour les romans graphiques, bandes dessinées et livres illustrés dans n’importe quelle langue :
Brianna Jonnie (Ojibwe), avec Nahanni Shingoose (Ojibwe), illustré par Neal Shannacappo (Nakawe, Rolling River First Nation), If I Go Missing (James Lorimer)

“Brianna Jonnie was just fourteen years old when she wrote an open letter to the Winnipeg Police Service calling out their inaction when Indigenous women and girls go missing. The letter became If I Go Missing, a graphic novel told in searing words and striking images, commanding the police and the media to “do better,” while stealing the heart of the reader with Jonnie’s unique brilliance, her creative intelligence, her tender dreams, and her hopes for her future.”

Les nominé·es dans cette catégorie incluaient :

  • Lisa Boivin (Denesuliné, Deninu K’ue First Nation), I Will See You Again (HighWater Press);
  • Tasha Spillett (Inninewak), illustrated by Natasha Donovan (Métis), From the Roots Up: Surviving the City Vol. 2, (HighWater Press)

Le ou la gagnant·e de 5 000 $ pour les œuvres publiés dans une langue autochtone :
Zacharias Kunuk (Inuit), illustré par Megan Kyak-Monteith (Inuit), The Shaman’s Apprentice: Inuktitut (Inhabit Media)

“Zacharias Kunuk, with help from the evocative images by illustrator Megan Kyak-Monteith, retells an Inuit traditional story about a young shaman faced with a daunting task to visit “the One Below” in search of help to heal an ill community member. A wonderful contribution to Inuit storytelling traditions in Inuktitut for all ages.”

Ce concours littéraire vise à honorer la souveraineté des voix créatives autochtones et à soutenir et nourrir le travail des écrivain·es autochtones sur les terres revendiquées par le Canada. Au cours des quatre dernières années, les IVAs ont attribué près de 110 000 $ à des écrivain·es autochtones émergent·es. Dans le but de transcender l’individualisme de la culture des prix et d’encourager la création d’une communauté, tous les candidat·es admissibles et les finalistes sont invité·es à participer à des initiatives de mentorat, conçues pour cultiver les relations entre les écrivain·es autochtones émergent·es et établi·es et pour fournir un soutien pratique en matière de carrière et de création. Cette année, ce programme de mentorat a été soutenu par Penguin Random House Canada.

Les juré·es des IVAs 2021 sont : Jordan Abel, Joanne Arnott, Carleigh Baker, Billy-Ray Belcourt, Michelle Coupal, Margery Fee, Marie-Andrée Gill, Francis Langevin, Otoniya Juliane Okot Bitek, Katherena Vermette et Michael Nicoll Yahgulanaas.

Les Prix Voix Autochtones 2021 sont administrés par ses coprésidentes, la Dre Deanna Reder (Crie-Métis) et les chercheuses alliées, la Dre Sophie McCall et la Dre Sarah Henzi, de l’Université Simon Fraser.

Les IVAs aimeraient souligner le soutien généreux de Pamela Dillon, de Penguin Random House Canada et de la Fondation Giller, ainsi que de l’Association des études littéraires autochtones. De plus, les présidentes des IVAs reconnaissent avec gratitude le soutien de Scholastic Canada, du Centre for Equitable Library Access et des innombrables contributions reçues en dons au fonds participatif des IVAs au cours des quatre dernières années. Les dons du public sont toujours les bienvenus et fortement appréciés : veuillez visiter IndigenousVoicesAwards.org pour plus d’informations.

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Lisez les voix autochtones ! Découvrez les ouvrages publiés par les juré·es, les nominé·es et les lauréat·es des IVAs : indigenousvoicesawards.org/read-indigenous

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Pour des entrevues ou plus d’informations, veuillez contacter :
Katie Saunoris, IVAs publicist, katiesaunoris@gmail.com 
Dr. Deanna Reder, IVAs Co-Chair, dhr@sfu.ca 
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For Ontario Arts Foundation inquiries:
Bruce Bennett, directeur général  bbennett@oafdn.ca 

This document is also available in English.

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